+ King Marcel (rue mercière, Lyon 1), ♥ En amoureux ♥
AU BOUT d’une matinée de balade ensoleillée à la découverte du quartier Saint-Georges et contée par un guide passionné, c’est tout bonnement affamés que nous décidons de nous arrêter du côté de la rue Mercière pour ravitailler nos entrailles et déglacer nos gosiers.
Au milieu des bouchons et autres attrapes-touristes, nous pénétrons chez King Marcel, le supposé roi du burger à la française. « My burger is french » étant la devise de l’enseigne. Comprenez « mon burger est français ». Et pas que ! L’établissement est tout en longueur, les employés revêtent un total look frenchie et la déco reste dans la continuité avec des carreaux sur la crédence et du mobilier rétro. Les pointes de bleu, blanc et de rouge sont savamment dispersées dans l’enceinte, donnant une impression de raffinement total, tout en rappelant au client le dress-code du lieu. Chez King Marcel, on est français et on le revendique ! Mais une impression de déjà-vu s’empare alors de nous…Tout est étrangement similaire au concept du principal concurrent sur la scène du burger lyonnais : Big Fernand ! Le concept de Marcel pousse le bouchon jusqu’aux noms des mets. Tous sont des Marcel célèbres : Michelin, Pagnol, Proust, etc.
La commande passée, nous allons nous installer dans la salle à l’étage du dessous. Juste le temps de regarder les quelques clichés matinaux, nos burgers nous sont servis sur un plateau par un jeune homme aux petits soins : « le Marcel Proust ? », « c’est pour moi ! » dis-je avec enthousiasme. Et le Patulacci ? Pour Madame évidemment…Évidemment car ce dernier est garni d’un steak, d’aubergines, de pesto rosso, roquette et de mozza. Toute l’Italie dans un burger débordant de générosité.
Le Proust apparait tout aussi alléchant avec son steak cuit à point, ses échalotes confites, persil plat et, cerise sur le burger : son Saint-Marcellin de la mère richard s’il vous plait !
Les frites les accompagnant sont aussi belles que bonnes. A noter le petit plus : les sauces ketchup (relevée au tabasco) et mayonnaise (à la moutarde à l’ancienne) maison, franchement excellentes.
Frites englouties, la dégustation du burger peut alors commencer. Il faut alors prendre sur soi pour déguster ce dernier plutôt que de le gober tellement il vous fait chavirer. Le steak est épais, cuit a point à la perfection, le bun est moelleux à souhait, les échalotes ont caramélisées à petit feu et apportent une note légère de sucre. Quant au Saint-Marcellin qui arrive en fin de bouche, il finit par vous embarquer au paradis du burger. Là où tous sont simplement parfaits, de la première à la dernière bouchée. L’extase totale en somme.
Rarement nous avons eu l'occasion de savourer autant un "simple" burger. Succulent du début à la fin, notre halte américaine revisitée à la française nous a littéralement comblés. King Marcel se place incontestablement comme une vraie référence du burger. Et pourrait bien devenir le repère de nombreux amateurs de bonne chère. On recommande !
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