+ Lello (Lyon 3) / En amoureux ♥
« Lello trésors »...
UN PETIT BOUT d'Italie en plein cœur du quartier de la part dieu. A 15 minutes à pied de la cohue du centre commercial et de la foule de la gare, l'endroit situé rue Paul Bert appelle au calme et à la sérénité. Ardoises et ustensiles de cuisine au mur, Andrea vous accueille dans le restaurant avec un immense sourire et un joli accent venu tout droit d'Umbria (Ombrie: région au centre de la botte italienne dont la principale ville est Pérouse).
Ce lundi midi, nous sommes en fin de service et pourtant le resto est encore plein à craquer. Les cols cravatés de ce quartier d’affaires remplissent largement la salle. Nous trouvons finalement place dans la mezzanine. Là-haut, les clichés noir et blanc du papa et de la mamma dévorant des spaghettis goulument ornent les murs. Effet rétro assuré. L’Italie nous tend les bras.
Place aux diverses dégustations maintenant. Il faut savoir que le Chef renouvelle sa carte tous les jours. Preuve en est avec les gnocchis à la crème d’artichaut et tranche de saumon fumé qui seront les derniers à nous être servis (un privilège…). « Polpettino alla campagnola » (paupiette à la paysane) est également à la carte aujourd’hui. A noter : dans la formule « grande fame » (grosse faim) pour 16€, vous pouvez vous délecter des antipasti maison en entrée (4 au choix) ET d’un dessert parmi ceux du jour inventés par le Chef de la casa et proposés par Andrea en salle. Côté antipasti, mention spéciale aux poivrons marinés qui nous ont vraiment séduits…
Mais la suite fut encore un ton au-dessus. Plus haut, nous parlions d’un privilège d’avoir eu la dernière assiette de gnocchis, tout simplement parce qu’ils étaient fondants et bien loin de l’aspect caoutchouteux de ceux que l’on peut retrouver dans les grandes surfaces….Les meilleurs gnocchis de notre vie ? Assurément…pour l’instant. La sauce à l’artichaut les accompagnant n’y étant certainement pas étrangère d’ailleurs. La portion, même gargantuesque, avait ce petit goût de reviens-y qui vous fait finir votre assiette jusqu’à saucer largement pour ne pas en perdre une once. Quant à la paupiette de bœuf, elle était délicieusement parfumée à la sauge et visiblement fourrée à la mozzarella. Cuite à point et baignée dans une sauce aux champignons de paris, elle a été vite engloutie entre deux bouchées de pommes grenailles croustillantes. Moins de ferveur en revanche pour le bout de salade trévise cuite au four, dont l’amertume très prononcée en bouche n’était pas forcément la bienvenue.
Ce ne sont pas nos estomacs (déjà bien remplis) mais nos têtes pleines de curiosité et de gourmandise qui nous feront craquer pour un dessert chacun. Mousse au chocolat aux zestes de citron conbava et bien sûr tiramisu spéculoos arrivent à nos bouches. La mousse est ultra légère. Le parfum du citron hyper présent et tellement plaisant. Elle ne fera pas un pli. Le dessert phare de l’Italie, lui, ne sera pas terminé. La faute à une importante dose de crème mascarpone par rapport au peu de biscuit à l’intérieur. Légère et délicate avec ces petits morceaux de chocolat qui croquent en bouche, mais cette mouse reste un peu écœurante en fin de repas déjà bien copieux.
Vous l’aurez facilement deviné, Lello fut à la fois une découverte et un coup de cœur. Les plats nous ont gâtés les papilles et Andrea nous a choyés en salle. Enfin, deux petits plus vous attendent chez Lello : l’épicerie fine spécialisée dans la truffe pour les amateurs de ce produit vraiment atypique ET les soirées « pasta bianca della casa » les jeudis et vendredis soir où vous pourrez goûter à des tagliatelles préparées à même une meule de parmesan. Tout un programme en perspective ! Poi, grazie mille Lello !