+ Restautant John Rosiak (Vaise) / ♥ En amoureux ♥
DECOUVERT par hasard il y a déjà quelques années, le restaurant John Rosiak est devenu réalité ce vendredi midi. Attirés par la cuisine moléculaire que le Chef pouvait proposer, nous n’avons donc pas hésité à nous rendre dans son établissement. Malheureusement, le repas de midi est réservé aux amateurs de cuisine de bistrot...La cuisine plus inventive étant destinée aux assiettes du soir. Déception. La formule du midi n’en demeure pas moins alléchante : entrée, plat et dessert pour 22€ ! A noter que l’apéro (un cocktail de fruits pour chacun) nous sera servi avec quelques fruits secs et tranches de rosette lyonnaise.
Une petite mise en bouche à base de pois cassés viendra également aiguiser nos gosiers avant l’arrivée officielle de notre entrée commune.
On se laisse alors tenter par un nougat de foie gras et son pain d’épices maison. La présentation est divinement aérienne. Il faut dire que ce plat fait partie intégrante du menu du soir. Voilà aussi pourquoi l’arrivée sur la table est remarquée et remarquable ! Et puis c’est aussi beau que bon ! Gelée de vin rouge, tuile d’aubergine, foie gras, pain d’épices, purée de figues et brioche maison. L’assiette est très garnie et toutes les saveurs s’entrecroisent, se mélangent, s’imprègnent les unes aux autres. Un immense délice.
L’entrée nous ayant laissé un doux plaisir en bouche, nous sommes alors impatients de recevoir nos plats : onglet de veau pour Monsieur, pavé de bœuf pour Madame. Risotto et frites maison accompagnent respectivement nos choix. L’effet de surprise est moins efficace. Les plats sont quelque peu grossiers dans leur présentation. Il faut dire qu’ils sont typiques d’une cuisine de bistrot, difficile de faire gastro avec !
Cela étant, les viandes sont saisies vivement et laissent apparaitre sur le dessus une légère croûte savoureusement craquante lors de la dégustation. A l’intérieur, la cuisson à point du bœuf est bien respectée. Madame, Charollaise d’origine, se délecte de son pavé d’un bon coup de fourchette. Les portions en revanche sont gargantuesques. Les très gros appétits seront servis ! Coté accompagnements, on sent que les frites sont réalisées par la maison : à la fois irrégulières, tachetées, craquantes et délicatement salées. Un bon point de plus. Quant au risotto, il est servi très fondant (et non à point comme dans les établissements de plus haut standing) mais il est vraiment très agréable en bouche. On distingue de la carotte, des oignons nouveaux ciselés et pas mal de beurre au fond du bol…On n’a rien sans rien ! Et dire que l’alléchant dessert de la table voisine nous attend…Il est temps pour nous de –malheureusement- gâcher un peu de ces mets gouteux pour laisser une dernière petite place aux desserts dans nos estomacs.
Salade de fruits/sorbets et fondant chocolat, pistache, curaçao sont les heureux élus de la carte. Madame est raisonnable, Monsieur, moins. La présentation rappelle l’entrée : volumineuse et aérienne toujours, grâce à la boule de barbapapa saveur tagada ! Sucrée certes, mais tellement bonne. Une fois les souvenirs de notre enfance engloutis, il n’y a rien d’extraordinaire dans les saveurs de ces deux plats. Les fruits sont coupés en brunoise et agréables à manger. Le chocolat est lui, très présent dans l’autre dessert. Par contre, on cherche encore le coté pistaché et on suppose que la sorte de gelée verte est agrémentée au curaçao mais le goût n’étant pas très prononcé, l’incertitude demeure encore…
Le bilan de cette première expérience chez John Rosiak reste mitigé. Passée la déception de ne pouvoir déguster les plats choisis sur le site initialement, nous avons finalement trouvé dans cet établissement une très bonne cuisine…de bistrot. Comme vous avez pu le lire juste avant, nous avons écrit « première expérience ». Car nul doute qu’une seconde sera à venir et cette fois, nous nous y aventurerons le soir. Histoire d’en avoir, espérons-le, plein les yeux, puisque nos ventres seront à coup sûr bien remplis.
Note: